Suivi thérapeutique pharmacologique du ritonavir - 16/05/07
laboratoire de toxicologie et de dosage de médicaments, groupe hospitalier Xavier Bichat - Claude Bernard, 46, rue Henri Huchard, 75018 Paris France
laboratoire de pharmacocinétique, hôpital de la Timone, 13385 Marseille cedex 5 France
service de pharmacologie-toxicologie, hôpital Européen Georges-Pompidou, 20-40, rue Leblanc, 75908 Paris cedex 15 France
Résumé |
Le ritonavir est un médicament antirétroviral, inhibiteur de la protéase du VIH-1. Il est indiqué, en association avec des analogues nucléosidiques, dans le traitement de l'adulte et l'enfant infectés par le VIH-1. Son utilisation est contre-indiquée lors d'une hépatite sévère. Le ritonavir présente une pharmacocinétique non linéaire. Il est largement métabolisé par les cytochromes P450 hépatiques, essentiellement par l'isoenzyme CYP3A4 et, à un degré moindre, par le CYP2D6. En conséquence, des précautions d'utilisation doivent être prises lorsqu'il est administré avec des médicaments inducteurs du CYP3A4 ou avec des médicaments potentiellement toxiques qui sont eux-mêmes métabolisés par le CYP3A4. Le STP se justifie en cas de suspicion d'inobservance du traitement, d'intolérance, d'insuffisance hépatique, de malabsorption digestive, d'échec thérapeutique, d'interactions médicamenteuses. À titre indicatif, la concentration minimale à l'équilibre (Cmin), mesurée par méthode chromatographique chez des patients recevant une dose de 600 mg deux fois par jour est 3,03 ± 2,13 mg/l et la « Cmax » (3 heures après la prise) est de 11,2 ± 3,6 mg/l.
Plan
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