S'abonner

Prise en charge en urgence des occlusions coliques par cancer - 11/03/12

Doi : 10.1016/j.jchirv.2011.10.006 
A. Gainant
Service de chirurgie digestive, CHU Dupuytren, 2, avenue Martin-Luther-King, 87042 Limoges cedex, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 9
Iconographies 1
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

La prise en charge en urgence des occlusions coliques par cancer doit être adaptée au siège de la tumeur, à son stade, à l’état du patient et à l’expérience du chirurgien. En cas de lésion colique droite ou transverse, l’intervention de référence est la colectomie droite éventuellement étendue vers le transverse gauche. Pour les sténoses coliques gauches, chez les patients à faible risque, la colectomie segmentaire en un temps avec anastomose après lavage colique peropératoire ou décompression colique manuelle permet d’éviter une colostomie, mais expose au risque de déhiscence anastomotique. La colectomie subtotale ou totale permet d’anastomoser des segments intestinaux non distendus, au prix d’un sacrifice viscéral exposant une augmentation de la fréquence des selles génératrice d’inconfort. Elle est indiquée en cas de lésion mécanique, ischémique ou tumorale du côlon situé au-dessus de l’obstacle. Chez les patients à haut risque chirurgical, ou en cas d’inexpérience de l’opérateur, l’intervention de Hartmann permet de traiter simultanément l’occlusion et le cancer au prix d’une colostomie, en évitant le risque de déhiscence anastomotique. La mise en place transanale d’un stent transtumoral permet d’obtenir une décompression colique dans 90 % des cas dans les centres experts ; le stent permet une palliation définitive en cas de maladie métastatique diffuse ou sinon permet d’effectuer une colectomie secondaire à froid, avec pour objectif d’éviter une colostomie. Si la mise en place d’un stent n’est pas possible, la colostomie de proche amont reste indiquée chez les patients ne pouvant bénéficier d’une intervention plus complexe.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Emergency management of obstructing colonic cancer depends on both tumor location and stage, general condition of the patient and surgeon’s experience. Right-sided or transverse colon obstructing cancers are usually treated by right hemicolectomy – extended if necessary to the transverse colon – with primary anastomosis. For left-sided obstructing cancer, in patients with low surgical risk, primary resection and anastomosis associated with on-table irrigation or manual decompression can be performed. It prevents the confection of a loop colostomy but presents the risk of anastomotic leakage. Subtotal or total colectomy allows the surgeon to encompass distended and fecal-loaded colon, and to perform one-stage resection and anastomosis. Its disadvantage is an increased daily frequency of stools. It must be performed only in cases of diastatic colon perforation or synchronous right colonic cancer. In patients with high surgical risk, Hartmann procedure must be preferred. It allows the treatment of both obstruction and cancer, and prevents anastomotic leakage but needs a second operation to reverse the colostomy. Colonic stenting is clinically successful in up to 90% in specialized groups. It is used as palliation in patients with disseminated disease or bridge to surgery in the others. If stent insertion is not possible, loop colostomy is still indicated in patients at high surgical risk.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Occlusion colique, Urgence, Colectomie, Stent

Keywords : Colonic obstruction, Cancer, Emergency, Colectomy, Stent


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Journal of Visceral Surgery, en utilisant le DOI ci-dessus.


© 2011  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 149 - N° 1

P. 3-11 - février 2012 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Couple chirurgien–anatomopathologiste : divorce impossible
  • M. Pocard, J. Nemeth, F. Bibeau
| Article suivant Article suivant
  • Traitement des tumeurs du foie par abord thoracique
  • N. Golse, C. Ducerf, A. Rode, C. Gouillat, J. Baulieux, J.-Y. Mabrut

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.