Sinusites maxillaires d’origine dentaire : traitement chirurgical - 11/04/12
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Summary |
Purpose |
The frequency of maxillary sinusitis of dental origin (MSDO) is under estimated. The medical and surgical treatment has improved thanks to endoscopic guidance. We report our experience and strategy in the treatment of MSDO.
Patients and methods |
Twenty-two patients presenting with MSDO were treated between 1998 and 2008. The results were evaluated on clinical, functional, sinusal, and odontologic signs.
Results |
MSDO accounted for 16% of surgically managed sinusitis. CT was performed in 95% of cases. The etiologies were apical leakage in seven patients, migration of a tooth or root during extraction, or presence of ectopic tooth in the sinus in nine patients, a cyst in three patients, and oroantral communication in three patients. Surgery was performed after antibiotic and NSAID treatment. The first surgical step was the treatment of the odontogenic source. The second step was sinus drainage by endoscopic treatment in 64%, Caldwell-Luc in 23%, and drainage by oroantral communication enlarged then closed in the same operative time in 13%. The follow up ranged from 3 months to 10 years. Early postoperative superinfection was observed in two patients. Two patients presented with recurrent sinusitis. The postoperative sequels were hyposmia in three patients, dental pulpotomy, and trigeminal neuralgia in five patients treated by Caldwell-Luc surgery.
Discussion |
Nasal endoscopy has improved the surgical management of MSDO. It makes curettage and exclusion of sinus cavities obsolete. It is reliable and has a low rate of complications. The best treatment remains prevention.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
La fréquence des sinusites maxillaires d’origine dentaire (SMOD) est sous-estimée. Le traitement médicochirurgical a évolué grâce à l’endoscopie. Nous rapportons notre expérience et notre stratégie de traitement.
Patients et méthodes |
Vingt-deux patients ont été traités d’une SMOD entre 1998 et 2008. Les résultats ont été évalués rétrospectivement sur les signes fonctionnels et cliniques sinusiens et stomatologiques.
Résultats |
Seize pour cent des sinusites opérées étaient des SMOD. Dans 95 %, le bilan a compris une TDM. Les étiologies ont été un dépassement canalaire dans sept cas, une migration radiculaire ou dentaire lors d’extraction ou une dent incluse dans le sinus dans neuf cas, un kyste dans trois cas et une communication bucco-sinusienne (CBS) dans trois cas. Le traitement chirurgical a été dentaire et sinusien après refroidissement des phénomènes infectieux. Le drainage sinusien a été : endoscopique dans 64 % des cas, par voie de Caldwell-Luc dans 23 % et via la CBS élargie dans 13 %. Le recul a été compris entre trois mois à dixans. Deux patients ont eu une surinfection postopératoire précoce, deux ont récidivé. Les séquelles postopératoires ont été une hyposmie dans trois cas, une dévitalisation dentaire dans un cas et des névralgies du trijumeau chez cinq patients opérés par voie de Caldwell-Luc.
Discussion |
L’endoscopie nasale est un atout dans le traitement chirurgical des SMOD. Elle rend obsolètes les techniques classiques de curetage et d’exclusion des cavités sinusiennes. Elle est fiable et expose à peu de complications. Le meilleur traitement est préventif.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Maxillary sinusitis, Endoscopy, Sinus, Oroantral fistula, Root canal obturation
Mots clés : Sinusites maxillaires, Endoscopie, Sinus, Communication bucco-sinusienne, Obturation canal dentaire
Plan
Vol 113 - N° 2
P. 87-90 - avril 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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