Pseudo-progression péri-ictale : un piège diagnostique au cours de l’évolution des tumeurs cérébrales - 19/06/12
Résumé |
Introduction |
L’apparition d’une prise de contraste au cours du suivi d’une tumeur cérébrale signe généralement une progression tumorale. Néanmoins, la survenue de crises peut également entraîner des modifications radiologiques suggérant à tort une récidive.
Observations |
Nous rapportons les observations de 10 patients ayant présenté des modifications radiologiques suggérant à tort une progression tumorale au décours de crises d’épilepsie. Neuf patients étaient des longs survivants qui avaient été traités par radiothérapie cérébrale. Le délai médian de survenue après le diagnostic de la tumeur était de 11 ans. Tous les patients présentèrent une aggravation neurologique transitoire dans un contexte de crises partielles répétées avec, sur l’IRM, l’apparition de prises de contraste focales, corticales et/ou leptoméningées, pouvant s’étendre au-delà du foyer tumoral initial. Il n’existait pas d’effet de masse. Après modification du traitement anti-épileptique et corticothérapie, l’amélioration clinique fut rapide. Les IRM de contrôle à trois mois étaient toutes normalisées. Chez deux patients, la symptomatologie clinico-radiologique récidiva à plusieurs reprises. Aux dernières nouvelles, après un suivi médian de 4 ans, un seul patient avait présenté une récidive tumorale.
Conclusion |
Chez les patients suivis pour une tumeur cérébrale, notamment chez les longs survivants après radiothérapie, l’apparition de prises de contraste corticales/leptoméningées dans un contexte de crises doit faire suspecter une pseudo-progression péri-ictale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 168 - N° S1
P. S25 - janvier 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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