Intérêt d’un « second look » systématique à 48–72 heures dans les injections à haute pression de la main : une étude rétrospective - 31/10/12
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Résumé |
Objectifs |
Mal standardisée, la prise en charge des injections à haute pression (IHP) dans la main est trop fréquemment tardive et inadaptée, certaines équipes rapportant jusqu’à 50 % d’amputations. L’IHP entraîne l’inoculation de particules toxiques en profondeur, particulièrement difficiles à retirer chirurgicalement. La persistance de ce matériel étranger entretient l’inflammation et accroît les risques d’infection. L’objectif de cet article est d’authentifier un bénéfice à réaliser de façon systématique un « second look » à 48–72heures dans les IHP.
Méthodes |
Nous avons réalisé une étude rétrospective de 2006 à 2010, des patients ayant présenté une IHP dans la main. Tous les patients ont été pris en charge avec un lavage/débridement initial puis une chirurgie de « second look » a été systématique à 48–72heures.
Résultats |
Durant cette période, six patients ont été pris en charge pour une IHP de peinture (n=4) ou d’huile (n=2). Quatre présentaient un bon résultat fonctionnel avec une absence de séquelle considérée comme invalidante par ceux-ci. Nous avons réalisé deux amputations digitales. À six mois, cinq avaient repris le travail.
Conclusions |
La précocité de prise en charge conditionne le pronostic de l’IHP. Un débridement élargi dans les six heures a montré un meilleur résultat fonctionnel qu’une prise en charge plus tardive. Pratiquer un « second look » systématique permet de réaliser un nouveau lavage/débridement et autorise à rester plus conservateur sur notre geste initial. Cela permet d’exciser la nécrose nouvellement constituée et d’évacuer les résidus toxiques restant. En définitive, les patients rapportent un bon résultat fonctionnel.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
Poorly standardized, the management of high pressure injections (HPI) is frequently too late and inadequate, some teams reporting up to 50% of amputations. HPI causes inoculation of toxic particles in depth, particularly difficult to remove surgically. The persistence of this foreign material maintains local inflammation and increases the risk of infection. The objective of this article is to validate the benefit of a systematic “second look” at 48–72hours in HPI.
Methods |
We conducted a retrospective study from 2006 to 2010, of patients who had a HPI into the hand. All patients had initial debridement surgery and a “second look” was systematically performed at 48–72hours.
Results |
During this period, six patients were treated for a HPI of paint (n=4) or oil (n=2). The time between the accident and surgery was 12.4hours (2–24). Four patients had good functional outcome with no disabling sequelae. We performed two amputations. At six months, five patients returned to work.
Conclusions |
Early management determines the prognosis of the HPI. Extended debridement within six hours showed a better functional outcome than later treatment. Performing a systematic “second look” allows further washing/debridement and gives the possibility to be more conservative during the initial procedure. This second debridement allows excision of the newly formed necrosis and to evacuate the remaining toxic residues. Finally, patients reported good functional outcome.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Injection haute pression, Second look, Peinture, Huile
Keywords : High pressure injection, hand, Second look, Paint, Oil
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Vol 31 - N° 5
P. 250-255 - octobre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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