Although HIV testing is offered during antenatal care, the proportion of women giving birth without knowing their HIV status is still important in DR Congo. The objective of this study was to determine the acceptability of rapid HIV testing among parturients in labor room, and to identify factors that are associated with the acceptability of HIV testing.

Intervention including rapid HIV testing among pregnant women in labor rooms in Lubumbashi for 5 months, from September 2010 to February 2011. Pregnant women who tested HIV positive were attended by prevention of mother-to-child transmission service. Descriptive statistical analysis and logistic regression were performed.

Among 474 pregnant women who enter the labor room, 433 (91.4%; confidence interval [CI]: 95%: 88.4–93.7%) had voluntary testing for HIV in the labor room after counseling. The acceptance of rapid testing for HIV was significantly higher when the duration of counseling was less or equal to 5minutes (adjusted Odds ratio [aOR]=5.8; [CI] 95%: 2.6–13); among those who did not report having this screening test during antenatal care (aOR=3.8; [CI] 95%: 2–7.8), among those who were in early labor (aOR=2.3; [CI] 95%: 1.2–4.7) and lower in adolescents than in adults (aOR=0.1; [CI] 95%: 0.0–0.7).

Counseling and voluntary HIV testing are accepted in our labor rooms. Consistently offering this service in the labor room could be a catch-up strategy to be combined with antenatal care testing.

Malgré le dépistage du VIH proposé lors des consultations prénatales (CPN), la proportion des femmes qui accouchent sans connaître leur statut sérologique au VIH est encore importante en RD Congo. L’objectif de cette étude était de déterminer l’acceptabilité du dépistage rapide du VIH parmi les parturientes en salle de travail et d’identifier les facteurs qui sont associés à l’acceptabilité du dépistage du VIH.

L’intervention a consisté à faire le dépistage rapide du VIH chez les parturientes admises en salles de travail à Lubumbashi du 29 septembre 2010 au 28 février 2011. Les parturientes testées VIH positives ont été prises en charge par le service de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Les analyses statistiques descriptives usuelles et une régression logistique ont été réalisées.

Sur 474 parturientes, 433 (91,4 % ; intervalle de confiance [IC] 95 % : 88,4–93,7) ont fait le dépistage volontaire du VIH en salle de travail après counseling. L’acceptabilité du dépistage rapide du VIH était significativement plus élevée lorsque la durée du counseling était inférieure ou égale à cinq minutes (Odds ratio ajusté [ORa]=5,8 ; IC 95 % : 2,6–13) ; chez les parturientes qui avaient déclaré ne pas avoir fait ce dépistage aux CPN (ORa=3,8 ; IC 95 % : 2–7,8) et chez celles qui étaient en début de travail d’accouchement (ORa=2,3 ; IC 95 % : 1,2–4,7). En revanche, elle était plus basse chez les adolescentes que chez les adultes (ORa=0,1 ; [CI] 95 % : 0,0–0,7).

Le conseil et le dépistage volontaire du VIH sont acceptés dans nos salles de travail. En le proposant systématiquement en salle de travail, ils pourraient servir de stratégie de rattrapage en complémentarité avec le service intégré aux CPN.