The decode study - 17/02/08
B. Balkau [1]
Voir les affiliationsThe current criteria for the diagnosis of diabetes used in France are now based on those published by the American Diabetes Association in 1997: fasting plasma glucose >= 7.0 mmol/l (126 mg/dl) (previously >= 7.8 mmol/l (140 mg/dl)), 2-hour glucose >= 11.1 mmol/l (200 mg/dl) following a 75g oral glucose tolerance test. However, while the American Diabetes Association recommended that the post charge test not be used, both the World Health Organisation and the French Language Association for the study of Diabetes and Metabolic diseases (ALFEDIAM) retained this test. The DECODE (Diabetes Epidemiology: Collaborative analysis of Diagnostic criteria in Europe) study analysed the effect of these changes on the prevalence of diabetes, and whether the changes were justified by the mortality in the various glycaemic groups, using epidemiological data on close to 30,000 subjects from twenty European epidemiological studies. The prevalence of diabetes, using fasting rather than the 2-hour glucose concentrations (as had previously been recommended for epidemiological studies) resulted in changes in the prevalence of diabetes, an increase or a decrease, depending on the population studied. The fasting criteria tended to diagnose younger and more obese subjects than the 2-hour criteria. The subjects who would now be diabetic with the new fasting diagnostic criteria suffered a high mortality, similar to that of other diabetic subjects, thus the new criteria can be justified. However, the diabetic subjects who only have a post-charge diabetic hyperglycaemia (>= 11.1 mmol/l (200 mg/dl)), are now even less likely to be screened as diabetic, despite the fact that they have a risk of premature death of the same order as other diabetic subjects.
L'Etude DECODE. |
Les critères diagnostiques de diabète utilisés en France sont ceux publiés par l'Association Américaine de Diabète en 1997: glycémie plasmatique veineuse à jeun >= 7,0 mmol/l (126 mg/dl) (auparavant >= 7,8 mmol/l (140 mg/dl)), glycémie à 2-heures >= 11,1 mmol/l (200 mg/dl) après une charge en glucose de 75g per os. Si l'Association Américaine de Diabète a recommandé que l'hyperglycémie provoquée par voie orale ne soit plus utilisée, par contre l'Organisation Mondiale de la Santé et l'Association du Langue Française pour l'Etude du Diabète et des Maladies métaboliques (ALFEDIAM) n'ont pas écarté cette épreuve. L'Etude DECODE (Diabetes Epidemiology: Collaborative analysis of Diagnostic criteria in Europe) a analysé l'effet de ces changements sur la prévalence de diabète et a étudié si le changement de seuil pour la glycémie à jeun était justifié en termes de mortalité quelle que soit la cause; les données épidémiologiques de 30,000 sujets de vingt études européennes ont été analysées. La prévalence du diabète, en utilisant la glycémie à jeun au lieu de la glycémie 2-heures post-charge (qui était auparavant recommandée pour les études épidémiologiques) a abouti à un changement des taux, qui diffère selon l'étude. La glycémie à jeun dépiste des sujets plus jeunes et plus obèses que ceux qui sont dépistés par la glycémie à 2-heures. La mortalité des sujets diabétiques suivant le nouveau seuil de la glycémie à jeun, est similaire à celle des sujets reconnus diabétiques suivant les anciens critères, ce qui peut aussi justifier ce changement de seuil. Cependant, les sujets ayant une hyperglycémie post-charge isolée >= 11,1 mmol/l (200 mg/dl) risquent de ne plus être dépistés comme diabétiques, et pourtant leur risque de décès est similaire à celui des autres sujets diabétiques.
Mots clés :
diabète mellitus.
,
critères diagnostiques.
,
mortalité.
,
hyperglycémie provoquée par voie orale.
Keywords: diabetes mellitus. , diagnostic criteria. , mortality. , oral glucose tolerance test.
Plan
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Vol 26 - N° 4
P. 282 - septembre 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.