EP06 - 17/02/08
N. Damon-Lacoste [1],
A. Grando [1],
E. Magne [1],
M.L. Navez [2],
A.S. Granat [3],
L. Chazot [3],
J. Pellet [4],
F. Lang [4]
Voir les affiliationsDescription :Patients (P) : 64/97 patients ayant donné leur consentement, présentant des pathologies variées, admis consécutivement sur 15 jours ; 41 femmes (F : 47,6 ans sd : 14,3) ; 23 hommes (H : 50,4 ans sd : 14) ; 4 médecins (M). 33 refus ou dossiers non remplis.
Évaluation : sur les 7 derniers jours et pendant la même demi-journée.
Patients et médecins : Douleur globale, maximale, minimale, gêne quotidienne, satisfaction et résultats des soins (EVA).
P : auto évaluation de l’anxiété et de la dépression (HAD).
M : Échelle d’anxiété (COVI), de dépression (Raskin). Statistiques : test t, corrélation, régression multiple.
Résultats : Trente trois patients sont susceptibles de présenter un épisode dépressif majeur (Raskin > 6) ou un trouble anxieux (COVI > 6). Pas de différence significative pour la douleur globale (M = 4,4 sd : 1,7 ; P = 4,5 sd : 2,3 p = .88) maximale (M = 6,65 sd : 3,9 ; P = 7,26 sd : 6,18 p = .13), minimale (M = 2,32 sd : 4,22 ; P 1,93 sd : 3,9 p = .24). Le handicap quotidien est coté plus haut par les patients (M = 4,74 sd : 5,21 ; P = 5,5 sd 6,3 p = .000). Les patients sont plus satisfaits des soins des médecins (M = 2,8 sd : .62 ; P = 3,6 sd : 1,5 p =.01) mais ils ne se différencient pas sur le résultat (M = 2,9 sd : .28 ; P = 2,9 sd : .95 p = .89). Les patients corrèlent la gêne à la douleur (.5) et à la dépression (.3) et les médecins principalement à la dépression et à l’anxiété (.66 et .63).
Conclusion : Étude pilote non généralisable, la comorbidité psychiatrique n’a pas été évaluée avec un entretien standardisé.
Plan
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Vol 5 - N° 5-HS1
P. 36-37 - novembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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