DIG36 Frequence des differents signes de dysmorphie hepatique dans la cirrhose - 23/12/13
Résumé |
Objectifs |
Déterminer la fréquence des différents signes classiques de dysmorphie hépatique chez 300 patients suivis pour cirrhose.
Matériels et méthodes |
Une étude rétrospective de 300 IRM hépatiques a été réalisée chez des patients porteurs d’une cirrhose d’origine alcoolique, virale ou hémochromatosique. Chaque examen a fait l’objet d’une double lecture par des radiologues référents en hépatologie. Pour chaque examen, étaient retenus les critères dysmorphiques suivants : existence d’une hypertrophie du lobe gauche, d’une hypertrophie du lobe caudé, d’une atrophie du segment IV, d’une atrophie du foie droit, d’une sagittalisation de la veine cave inférieure (VCI) et d’une atrophie hépatique globale. La présence d’un carcinome hépatocellulaire ne constituait pas un critère d’exclusion.
Résultats |
Par ordre décroissant, une hypertrophie du lobe gauche a été retrouvée dans 76,6 % des cas, l’hypertrophie du lobe caudé dans 68 % des cas, l’atrophie du segment IV dans 48,9 % des cas, la sagittalisation de la VCI intrahépatique dans 25,5 % des cas, l’atrophie du foie droit dans 23,4 % des cas et l’atrophie hépatique globale dans 4,2 % des cas.
Conclusion |
Cette étude établit la fréquence des signes classiques de dysmorphie hépatique rencontrés dans la cirrhose.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Foie, fibrose
Vol 85 - N° 9
P. 1499 - septembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
