Signature moléculaire de résistance des cancers du sein RE+ aux traitements anti-estrogéniques – résultats préliminaires - 11/10/14
Résumé |
Objectif |
Environ 75 % des patientes post-ménopausées présente un cancer du sein dit hormono-dépendant (RE+). Le blocage de la synthèse des estrogènes (anti-aromatase : létrozole) ou l’inhibition de l’activité estrogénique via le récepteur nucléaire des estrogènes (REs) (SERM : tamoxifène) représentent les traitements adjuvants de référence de ces cancers. Mais 30 à 40 % de ces tumeurs sont résistantes. Notre objectif est de définir une signature moléculaire prédictive de la sensibilité ou de la résistance au létrozole et au tamoxifène.
Matériel/patients et méthodes |
Étude randomisée en double aveugle comparant deux traitements néo-adjuvants dans une population de 111 patientes ménopausées ayant un cancer primaire du sein RE+ non métastatique : le létrozole versus le tamoxifène. Des prélèvements de la tumeur ont été fait avant et après le traitement néoadjuvant. La réponse biologique a été évaluée sur la variation du Ki67. L’expression de 22 gènes impliqués dans la réponse biologique aux estrogènes a été évaluée sur la biopsie faite avant le traitement néo-adjuvant.
Résultats |
Sur l’ensemble de ces 111 patients, l’ARN a pu être exploité sur 68. 34 était sous létrozole et les autres étaient sous tamoxifène. Un total de 9 Résistants (13 %) et 59 Répondeurs (87 %) ont été ainsi identifiés. Cinq étaient résistants (15 %) au létrozole et 4 (12 %) au tamoxifène. Une analyse multivariée a mis en évidence plusieurs gènes associés à la résistance à ces deux molécules. Une signature moléculaire spécifique du létrozole et du tamoxifène ont pu être définies.
Conclusion |
Ces signatures moléculaires suggèrent un mécanisme de résistance différent entre ces deux molécules.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 304 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.