Fièvre typhoïde - 02/01/19
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En 1829, le pathologiste français, Pierre Louis, à la suite de ses travaux de nécropsie sur les ganglions mésentériques de patients décédés d'une forme sévère de « fièvre gastrique », décrit une pathologie qu'il dénomme « fièvre typhoïde ». Partie intégrante du groupe des salmonelloses, la fièvre typhoïde est due uniquement aux sérotypes typhi et paratyphi A, B, et plus rarement paratyphi C de l'espèce Salmonella enterica. Véritable « fardeau de santé » dans les pays à faible niveau d'hygiène, la fièvre typhoïde, malgré son expression clinique typique, peut être de diagnostic difficile en raison du recours tardif des populations aux structures de soins, ou de la confusion avec d'autres fièvres tropicales plus fréquentes responsables de tableaux cliniques similaires. Une fois le diagnostic de certitude posé grâce à la biologie, le traitement antibiotique reste le plus souvent efficace en dépit de l'apparition de résistances à certaines molécules telles que les quinolones ou les bêtalactamines, auquel cas les céphalosporines de troisième génération constituent le recours. La lutte contre le péril fécal et la vaccination sont la pierre angulaire de la prévention de cette redoutable affection.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Salmonella, Typhoïde, Fièvre entérique, Péril fécal
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