Technique de mise en place des prothèses totales de hanche sans ciment - 10/01/19
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Les résultats fonctionnels et la survie des prothèses totales de hanche (PTH) sans ciment ne sont pas significativement différents de ceux des PTH cimentées. Bien que le taux de reprise chez les patients de plus de 75 ans et le risque de fracture périprothétique précoce soient plus élevés, la fixation sans ciment des PTH ne cesse de progresser et représente actuellement le moyen de fixation majoritaire de nombreux pays. La fixation non cimentée repose sur une fixation primaire mécanique, par impaction d'un implant rigide dans une cavité osseuse viscoélastique (press-fit) et une fixation secondaire biologique, par repousse osseuse au contact direct de l'implant (ostéo-intégration). Elle supprime l'interface du ciment acrylique et ses effets secondaires néfastes et procure un gain de temps opératoire. Mais, c'est une technique plus onéreuse qui nécessite un large éventail de tailles d'implant. Elle n'est pas toujours réalisable et fait courir le risque de fracture peropératoire, de défaut d'ostéo-intégration et de difficultés d'extraction des implants. De nombreux modèles d'implant sans ciment sont disponibles. Ils se caractérisent par une rugosité de surface, intervenant dans la stabilité primaire et l'ostéo-intégration, à laquelle peuvent s'ajouter un revêtement poreux, bioactif, un macrorelief et un système de fixation complémentaire. Les cupules press-fit, les plus utilisées, sont le plus souvent hémisphériques, modulaires et composées d'une cupule métallique et d'un insert fixé par emmanchement conique. Les tiges sans ciment sont droites ou anatomiques et de longueur variable. Les tiges droites, utilisables des deux côtés, se bloquent par effet de coin, principalement au niveau de la diaphyse fémorale proximale. Les tiges anatomiques ont une variété droite et gauche, et reposent sur un remplissage métaphysaire maximal et un ancrage plus proximal. La planification préopératoire est un élément essentiel qui détermine la faisabilité de l'intervention, et le positionnement et la taille des implants, dans le but de rétablir l'architecture de la hanche. Elle s'effectue sur des clichés du bassin classiquement en 2D, ou plus récemment 3D à partir de reconstructions. La technique du sans ciment est exigeante et nécessite un apprentissage. L'opérateur doit connaître les caractéristiques des implants utilisés, rester constant dans ses choix, respecter rigoureusement les règles du press-fit, et toujours prévoir une alternative cimentée en cas de non-faisabilité ou de complication. Une radiographie postopératoire est indispensable pour vérifier le bon positionnement de l'implant et éliminer une fissure ou fracture méconnue. Sous réserve d'une planification préopératoire précise et d'une voie d'abord maîtrisée, les indications du « sans ciment » sont larges, y compris chez le sujet âgé, en restant vigilant sur le risque de fracture.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : PTH, Fixation sans ciment, Ostéo-intégration, Fracture périprothétique, Tiges anatomiques, Tiges courtes
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