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Intérêt de l’oxymétrie pour prédire l’absence de syndrome obésité – hypoventilation chez les patients obèses suspects de syndrome d’apnée du sommeil - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.586 
N. Charnallet 1, , B. Ribeiro Baptista 1, 2, F. Chabot 1, 2, A. Chaouat 1, 2
1 Département de pneumologie, pôle des spécialités médicales, CHRU-Nancy, université de Lorraine, 54000 Nancy, France 
2 Université de Lorraine, Inserm, DCAC, 54000 Nancy, France 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Cette étude a pour but d’aider les praticiens de médecine du sommeil à identifier les patients obèses les moins à risque d’avoir un SOH, au décours d’un enregistrement du sommeil. L’apparition d’une hypoventilation alvéolaire chez ces patients, nocturne puis diurne, aggrave le pronostic cardio-métabolique par rapport à la simple association obésité-SAHOS. L’accessibilité à la gazométrie étant parfois compliquée, nous avons axé notre recherche sur des critères non invasifs et disponibles à chaque restitution de résultats de polygraphie ventilatoire, et notamment les données oxymétriques.

Méthodes

Cette étude diagnostique, prospective et monocentrique a été menée au Centre de médecine et de recherche du sommeil du CHRU de Nancy, d’octobre 2022 à mai 2023, concerne les patients obèses adressés pour suspicion de trouble respiratoire du sommeil. Notre critère principal est la SpO2 diurne et notamment l’étude de sa valeur prédictive négative pour une PaCO2>45mmHg dans cette population. Nous avons également analysé les données cliniques et d’enregistrement nocturne. La définition du SOH en cinq stades comme proposée par un Task Force de l’ERS [1] a été utilisée. L’analyse statistique consistait en des tests non paramétriques de Kruskal-Wallis et des tests exacts de Fisher pour comparer les distributions des variables d’intérêt entre les stades.

Résultats

Nous avons analysé 45 patients sur les 80 sujets obèses éligibles. Les principales causes d’exclusion étaient la prise de médicaments dépresseurs respiratoires, l’appareillage par PPC avant analyse et le refus de gazométrie. Il en résulte principalement l’absence de cas incident d’hypercapnie diurne (PaCO2>45) entravant l’analyse des performances diagnostics de la SpO2diurne. Par ailleurs, en suivant la définition par stades de 0 à V du SOH, nos 45 sujets se répartissent en 25 de stade 0 (obésité-SAHOS seul), 13 de stade I (obésité et hypoventilation nocturne), 5 de stade II (stade I+HCO3-27mmol/L) et 2 n’ayant aucun trouble respiratoire nocturne. La comparaison de distribution des variables entre ces 3 groupes objective une différence significative de dyspnée (mMRC) et d’IAH (/h d’enregistrement) entre les stade 0 et 1–2 (p<0,001 pour les deux). Il n’y avait pas de différence significative pour la SpO2 entre ces 3 stades (Fig. 1).

Conclusion

La SpO2 diurne n’est pas performante pour éliminer les stades précoces de SOH. Par ailleurs, le niveau de dyspnée d’effort et l’IAH sont significativement plus importants dans les stades de « pré-SOH » que chez les patients obèses atteints uniquement de SAHOS. Combinés avec l’oxymétrie nocturne, nous proposons un algorithme pour orienter le praticien dans sa recherche de SOH. Les limites principales sont le faible effectif, le caractère monocentrique et l’exclusion de certains patients excessivement somnolents (les mises en place immédiates de PPC). Il serait intéressant de refaire cette étude à plus grand effectif, en utilisant des mesures de capnographie ou de nouvelles variables issues de l’oxymétrie comme la charge hypoxique.

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Vol 16 - N° 1

P. 282-283 - gennaio 2024 Ritorno al numero
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