Les dysménorrhées sont une plainte fréquente des femmes consultant en gynécologie et médecine générale. Elles affectent la qualité de vie des patientes et sont souvent vécues comme une fatalité. Un interrogatoire détaillé et un examen clinique lorsque les patientes ne sont pas vierges sont les bases du diagnostic d'une éventuelle cause secondaire. D'autres examens tels qu'une échographie pelvienne peuvent s'avérer nécessaires. L'endométriose doit notamment être recherchée en cas de signes associés tels que la dysurie, la dyschésie, les dyspareunies ou l'infertilité sans autre cause retrouvée. Selon le caractère primaire ou secondaire des dysménorrhées, le traitement comporte des anti-inflammatoires non stéroïdiens, la prescription d'une pilule contraceptive en séquentiel ou en continu, un soutien psychologique et le traitement de l'éventuelle pathologie sous-jacente.