Développement d’une méthode de dosage des antirétroviraux de longue durée d’action et application au suivi thérapeutique pharmacologique - 07/12/25
, J. Guyon 1, S. Djabarouti 2, M. Molimard 1, K. Titier 1, N. Castaing 1Riassunto |
Contexte |
La prise en charge des patients vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a été révolutionnée par l’arrivée des antirétroviraux (ARV) injectables de longue durée d’action. Bien que ces nouvelles formes galéniques améliorent l’adhésion thérapeutique des patients, le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) de ces molécules reste justifié. La pharmacologie des ARV est caractérisée par une relation concentration–effet. Ceci implique que la concentration résiduelle de ces médicaments doit être supérieure au seuil d’efficacité défini pour éviter l’émergence de souches virales mutantes résistantes et maîtriser la réplication virale.
Objectifs |
L’objectif principal était de développer et de valider une méthode de dosage du cabotégravir (CAB), de la rilpivirine (RPV) et du lénacapavir (LPV) par chromatographie liquide (CL) couplée à la spectrométrie de masse (SM) respectant les recommandations de l’Agence européenne de médecine. L’objectif secondaire était d’appliquer cette méthode au STP des ARV afin d’optimiser le schéma thérapeutique des injections.
Patients et méthodes |
L’extraction des ARV a été réalisée en phase solide. Après élution par de l’acétonitrile (ACN), les ARV ont été séparés par CL. Le gradient de phase mobile utilisé est composé d’ACN et d’un mélange acide acétique 1 %/acide formique 0,1 %. Les concentrations ont ensuite été déterminées par analyse en SM. Les résultats des dosages ont été confrontés aux données cliniques et biologiques des patients traités par ces ARV.
Résultats |
Tous les critères de validation ont été respectés comme la spécificité/sélectivité, la linéarité ou la fidélité. La méthode a été appliquée à 5 patients traités par CAB, 5 patients par RPV et 5 patients par LEN. Chez les patients traités par LEN et suivis sur une période médiane de 10 [8 ; 10] mois, la charge virale étaient indétectable pour 4 patients. Seul un patient a présenté un blip, un mois après le dosage. Cette concentration résiduelle s’est révélée inférieure au seuil d’efficacité motivant un potentiel rapprochement des injections.
Discussion/Conclusion |
La méthode a été validée avec succès et appliquée aux patients de l’établissement. La mise en place de ce STP permet d’optimiser l’utilisation des ARV et notamment le LEN, nouvel inhibiteur de la capside du VIH-1, chez des patients déjà infectés par des souches virales résistantes aux ARV conventionnels. L’utilisation de ces dosages doit être systématisée afin de limiter la variabilité interindividuelle et proposer un schéma personnalisé des administrations.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : VIH, Chromatographie en phase liquide, Spectrométrie de masse
Mappa
Vol 60 - N° 4
P. e158 - dicembre 2025 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?
