Imagerie du syndrome de sévices à enfant - 01/01/99
Pierre-Alain Cohen : Attaché
Gabriel Kalifa : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de radiologie, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 82, avenue Denfert-Rochereau, 75674 Paris cedex 14 France
pagine | 9 |
Iconografia | 15 |
Video | 0 |
Altro | 0 |
Riassunto |
La maltraitance ou syndrome de sévices à enfant déborde largement le cadre de l'imagerie et nous exposons ici l'apport de celle-ci au diagnostic initial, à la recherche de complications et de séquelles squelettiques, viscérales ou encéphaliques.
Le diagnostic de maltraitance est souvent étayé essentiellement par les radiographies du squelette et l'argument principal est la présence de fractures d'âges différents, qu'il s'agisse de lésions épiphysométaphysaires, diaphysaires, d'appositions périostées, de fractures de côtes ou du crâne.
La scintigraphie osseuse peut montrer des lésions infraradiologiques.
À côté de ces traumatismes du squelette, la fréquence des lésions viscérales en justifie la recherche systématique dans ce contexte.
Les traumatismes de l'encéphale non accidentels sont aussi fréquents et graves dans le cadre d'une maltraitance et représentent la cause principale des décès. Le recours à l'imagerie de l'encéphale (scanner en phase aiguë, imagerie par résonance magnétique [IRM] en phase subaiguë ou chronique) est systématique, même en l'absence de signes neurologiques. Les lésions retrouvées peuvent être des hémorragies péricérébrales, des lésions intraparenchymateuses de contusion, d'oedème, d'anoxo-ischémie ou de cisaillement. Là encore, un des éléments fondamentaux du diagnostic est la présence de lésions d'âges différents.
Enfin, dans ce diagnostic lourd de conséquences, la pertinence des examens d'imagerie, leur qualité et la précision de l'interprétation sont des éléments fondamentaux. Le problème n'est pas tant le diagnostic différentiel que de reconnaître le caractère non accidentel du traumatisme.
Mappa
Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a questo trattato ?