Effets indésirables des morphiniques dans les douleurs aiguës non cancéreuses en rhumatologie. Étude observationnelle en milieu hospitalier - 23/08/10
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Résumé |
Objectif. – Évaluer la prévalence des effets secondaires de la morphine dans les douleurs aiguës d’origine ostéoarticulaire.
Méthodes. – Étude prospective, observationnelle, monocentrique. Les patients hospitalisés dans un service de rhumatologie pour une affection douloureuse, non cancéreuse, évoluant depuis moins de trois mois, pour lesquels une indication de traitement morphinique de classe III OMS, ont été inclus. Les effets secondaires suivants ont été recherchés tous les jours : nausées et vomissements, constipation, prurit, dysurie, globe vésical, somnolence, confusion, hallucinations.
Résultats. – Inclusion de 75 patients (46 femmes, 29 hommes ; âge moyen = 56,4 ans hospitalisés pour radiculalgie, tassement vertébral ostéoporotique, rhumatisme inflammatoire ou autre. Le traitement administré en première intention était du sulfate de morphine LP, à la posologie initiale moyenne de 55,2 mg/jour. La dose était majorée si besoin (dose maximale moyenne = 78,3 mg/jour). La durée moyenne du traitement était de 8,9 jours. Des effets secondaires étaient observés chez 73,3 % des patients. Ils étaient le plus souvent mineurs (constipation, nausées, prurit), ne nécessitant pas de modification thérapeutique. Huit patients ont présenté des troubles sérieux (confusion : 5, globe vésical : 3), régressifs sans modification dans deux cas, après réduction de la dose dans deux cas et après remplacement du sulfate de morphine par du fentanyl ou du chlorhydrate d’hydromorphone dans quatre cas. Aucun phénomène de sevrage n’a été observé à l’arrêt du traitement.
Conclusions. – L’utilisation de morphine dans les douleurs aiguës rhumatologiques non cancéreuses s’accompagne de fréquents effets secondaires. Ceux-ci sont cependant le plus souvent modérés, et nécessitent exceptionnellement un arrêt du traitement morphinique.
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Objective. – To evaluate the prevalence of adverse effects of opioids used to treat acute nonmalignant musculoskeletal pain.
Methods. – Prospective, single-center, observational study in patients admitted to a rheumatology department for a nonmalignant painful musculoskeletal condition with onset within the last three months and a need for WHO Class III analgesics. The following side effects were recorded daily: nausea and vomiting, constipation, pruritus, urinary retention, drowsiness, confusion, and hallucinations.
Results. – The 75 study patients (46 women and 29 men with a mean age of 56.4 years) were admitted for nerve root pain, osteoporotic vertebral fracture, inflammatory joint disease, or other disorders. First-line treatment was sustained-release morphine sulfate in a mean starting dosage of 55.2 mg/day. The dosage was increased if needed (mean maximum dosage, 78.3 mg/day). Mean treatment duration was 8.9 days. Adverse effects were recorded in 73.3% of patients but were usually minor, requiring no change in the treatment regimen. Eight patients experienced serious adverse effects (confusion in 5 and urinary retention in 3) that resolved with no change in treatment in two patients, after dosage reduction in two patients and after substitution of fentanyl or hydromorphone hydrochloride in four patients. Treatment discontinuation was not associated with adverse effects.
Conclusions. – Morphine is often responsible for adverse effects in patients with acute nonmalignant musculoskeletal pain. These effects are usually moderate and very rarely require discontinuation of the drug.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clé : Morphine, Effets secondaires, Rhumatologie, Radiculalgie, Sciatique, Tassement vertébral ostéoporotique, Polyarthrite
Keywords : Morphine, Opioids, Adverse drug reactions, Rheumatology, Nerve root pain, Sciatica, Osteoporotic vertebral fracture, Polyarthritis
Mappa
Vol 71 - N° 12
P. 1186-1191 - Dicembre 2004 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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