Le langage écrit et ses troubles sont, parmi les aptitudes propres au cerveau humain, l'une des moins spontanément utilisées par comparaison au langage oral. Cependant, l'acquisition de compétences plus ou moins performantes est propre à beaucoup d'individus. L'éventualité de localisation d'un centre graphique a été très discutée naguère, ajoutée plus récemment par les hypothèses de modélisation de l'écriture. Les agraphies traditionnelles se divisent en agraphies motrices - les troubles de l'exécution prenant leur départ à la périphérie du système nerveux, dans le cortex moteur et prémoteur, dans le cervelet, les noyaux gris centraux, le lobe préfrontal - et en agraphies symboliques qui regroupent les agraphies au cours des aphasies, les agraphies spatiales, les agraphies apraxiques, les apraxies calleuses. Les agraphies cognitives sont tantôt centrales (voies phonologiques et lexicales, buffer graphémique), tantôt périphériques avec plusieurs sous-systèmes. Enfin sont signalées les dysgraphies de développement et certains cas particuliers comme la copie ou la signature.