Effets indésirables des inhibiteurs de la pompe à proton : faut-il craindre de les prescrire au long cours ? - 17/07/12
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Résumé |
La prévalence des traitements de longue durée par inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) est en augmentation. Si leur tolérance à court terme est bonne, des réserves ont vu le jour sur d’éventuels effets indésirables graves associés à une exposition prolongée. Ainsi, l’association avec le risque fracturaire semble être confirmée, notamment au niveau vertébral, ainsi que le risque d’effet rebond sur la sécrétion acide à l’arrêt du traitement. Le risque de pneumopathie communautaire n’est pas établi dans la population générale et semble limité aux patients les plus fragiles. L’association avec le risque d’infection digestive à Clostridium difficile est probable. Les cas de néphrite tubulo-intestitielle sont rares mais peuvent conduire à une insuffisance rénale chronique. Les données disponibles sont encore insuffisantes pour évaluer le risque de carence en vitamine B12, en fer ou en magnésium et le risque de cancer digestif, même si des bases physiopathologiques existent dans le cas du cancer gastrique. Il existe des interactions avec de nombreux autres médicaments, notamment ceux qui sont métabolisés par certaines isoenzymes du cytochrome P450. Enfin, la balance bénéfice-risque de l’utilisation des IPP au long cours chez l’enfant semble défavorable dans la plupart des cas.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Abstract |
Long-term treatment with proton pump inhibitors (PPI) is becoming more prevalent. Although they are well tolerated in the short term, serious concerns about long-term use have arisen. Recent data suggest that the latter is associated with an increased risk for osteoporotic fracture (especially vertebral), Clostridium difficile infection and rebound acid hypersecretion after treatment discontinuation. Acute interstitial nephritis is rare but may progress to chronic renal failure. An increased risk of community-acquired pneumonia has not been established in the general population and seems limited to the most vulnerable patients. Consistent data are still missing to correctly assess the risk of iron deficiency, vitamin B12 deficiency or hypomagnesaemia and the risk of digestive malignant diseases, despite the pathophysiological basis that exists concerning gastric malignancy. Many drug interactions can occur on long-term treatment, including some that imply the cytochrome P450 enzymes. Finally, the risk-benefit balance for a chronic PPI use in children seems unfavorable in most cases.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Inhibiteurs de la pompe à proton, Fractures ostéoporotiques, Infections, Cancer gastrique, Pharmacodépendance
Keywords : Proton pump inhibitors, Osteoporotic fractures, Infection, Stomach neoplasms, Substance withdrawal syndrome
Mappa
Vol 33 - N° 8
P. 439-445 - Agosto 2012 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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