Grossesse extra-utérine - 01/01/01
Olivier Camagna : Interne des hôpitaux de Paris
Jean-Louis Benifla : Praticien hospitalier
Agnès Batallan : Chef de clinique-assistant
Caroline Dhainaut-Renolleau : Praticien hospitalier
Patrick Madelenat : Professeur agrégé, chef de service
Service de gynécologie-obstétrique, hôpital Bichat, 170, boulevard Ney, 75018 Paris France
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Riassunto |
Les facteurs de risque de grossesse extra-utérine (GEU) sont les lésions tubaires, la contraception par dispositif intra-utérin et les antécédents infectieux pelviens. Deux causes sont aujourd'hui reconnues : les lésions liées à « Chlamydia trachomatis » et les lésions liées à l'inhalation de fumée de cigarette. L'efficacité du dépistage des « Chlamydia » a été démontrée en Suède et devrait être développée à l'échelon national en France. Le diagnostic clinique de GEU est difficile et doit être suspecté chez toute femme en âge de procréer qui présente des douleurs abdominales ou des saignements.
Il repose sur le couple beta-human chorionic gonadotrophin (b-hCG)/échographie endovaginale. Au-delà du seuil de discrimination, le diagnostic est aisé et la coelioscopie n'est pas indispensable au diagnostic.
En deçà du seuil (1 500 UI/L), la cinétique des b-hCG spontanée ou après curetage et les prélèvements endométriaux ont un intérêt certain. La place des marqueurs biologiques et de la microcoelioscopie reste à définir. Dans les services d'urgence, la diffusion des algorithmes diagnostiques permet d'optimiser le dépistage des GEU.
Le traitement de la GEU rompue est chirurgical et peut, dans les équipes entraînées, sous réserve de l'accord des anesthésistes, être coelioscopique.
Le traitement de la GEU non rompue n'est plus exclusivement chirurgical. Une GEU peu évolutive (b-hCG < 10 000 sans activité cardiaque) chez une patiente informée, compliante, sans antécédent de GEU, et qui comprend les signes prédictifs de rupture, pourra bénéficier d'un traitement par méthotrexate. Dans ce cas, la patiente doit être surveillée jusqu'à négativation des b-hCG.
Malgré les avancées technologiques et thérapeutiques, le diagnostic de GEU demeure difficile.
Parole chiave : grossesse extra-utérine, facteurs de risque, diagnostic, échographie endovaginale, méthotrexate, coelioscopie
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