Dystocies des parties molles - 01/01/96
Centre hospitalier universitaire de Yopougon 21 BP 632 Abidjan 21 Côte-d'Ivoire
Polyclinique internationale Sainte-Anne-Marie (PISAM) 01 BP 1463 Abidjan 01 Côte-d'Ivoire
Riassunto |
Différentes anomalies organiques, congénitales ou acquises, génitales ou extragénitales peuvent, en raison de leur situation dans la filière pelvigénitale, conduire à une dystocie au cours du travail. Comparée aux autres difficultés de l'accouchement (celles dues notamment aux disproportions foetopelviennes, aux présentations irrégulières ou encore aux troubles de la contractilité utérine), cette dystocie dite « des parties molles » est considérée comme rare, même si sa fréquence variable avec l'incidence des différentes étiologies responsables, dépend aussi de la zone d'appartenance géographique.
En fait, ce sont non seulement les aspects épidémiologiques mais aussi les considérations cliniques et évolutives qui distinguent la dystocie observée dans les pays industrialisés de celle des pays en voie de développement ; corrolaire de la conjugaison de plusieurs facteurs : la différence du niveau d'éducation des populations, l'inégalité des performances médicales et pour ce qui concerne plusieurs pays d'Afrique, la pauvreté alliée à la forte influence de l'environnement socioculturel.
Dans les pays occidentaux, les séquelles de la chirurgie des voies génitales constituent la cause la plus fréquente de la dystocie des tissus mous. Mais en dépit du fait que les difficultés de l'accouchement gardent parfois un caractère imprévisible, l'exigence du diagnostic étiologique antépartal précis, débouchant sur un mode d'accouchement adapté, contribue dans ces pays à minimiser les complications maternelles et foetales de l'anomalie, d'autant plus que le travail fera l'objet d'une surveillance de tous les instants. Dans les pays du Sud, au contraire, la carence du dépistage prénatal conduit souvent à la découverte de la dystocie au stade des complications de l'accouchement et à un moment où l'urgence des mesures thérapeutiques relègue très souvent au second plan la recherche d'une étiologie jusque-là méconnue, mais très souvent liée à des séquelles d'infection ou de traumatisme non chirurgical des voies génitales.
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