Les parasitoses du haut appareil urinaire restent rares car peu de parasites ont un tropisme rénal. Elles sont caractérisées par leur symptomatologie clinique non spécifique, se révélant souvent au stade de complications. La biologie n'est contributive que si elle est positive. L'imagerie connaît actuellement l'essor de l'échographie et de l'uroscanner au détriment des moyens d'exploration conventionnels. L'imagerie par résonance magnétique a un intérêt surtout chez les patients insuffisants rénaux, chez la femme enceinte ainsi que pour les cas non résolus par les autres techniques. Dans cet article, nous traitons l'apport et la place des différentes techniques d'imagerie dans les principales parasitoses du haut appareil urinaire. Nous abordons successivement l'hydatidose qui constitue de loin l'affection la plus fréquente, puis la bilharziose bien que cette dernière atteigne préférentiellement le bas appareil, et enfin la filariose.