The purpose of this study was to evaluate the effect of water running training on immune-endocrine parameters evaluated in peripheral blood of overweight-obese women.

Eleven sedentary overweight-obese women (age 48.81±12.87 years; body mass index 34.56±4.08kg/m²) participated of 12-week of aerobic water running training in a heated swimming pool (70minutes/session; 3×/week). In addition, nine women matched to age and body mass index were recruited to sedentary control group (age 49.9±10.5years; body mass index 33.05±3.45kg/m²). Serum levels of interleukin-6 (IL-6), interleukin-10 (IL-10), interleukin-17a (IL-17a), interferon-gamma (INF-γ), tumor necrosis factor-alpha (TNF-α), salivary cortisol, and the peripheral frequency of CD3+CD4+ and CD3+CD8+ T cells were evaluated before and after 12 weeks in exercised individuals and after 12 weeks in control subjects. In addition, anthropometric measurements (body mass, % of body fat and trunk circumferences) and functional capacity (VO_2Peak and time to exhaustion) were also evaluated.

After 12 weeks of exercise training, serum adiponectin (P=0.030), IL-10 (P=0.01) and TNF-α (P=0.004), and CD8+ T cells frequency (P=0.03) increased significantly, while salivary cortisol reduced (P=0.003) in exercised women. After 12 weeks of training, exercised individuals had higher TNF-α levels (P=0.02), CD4+ (P=0.03) and CD8+ (P=0.04) T cells than control group. In addition, exercised women reduced the waist circumference (P=0.030) and improved the time to exhaustion (P=0.003).

In conclusion, deep water running was able to modulate immune-endocrine parameters in absence of significant improvements in body composition or VO_2Peak in overweight-obesity women. This training could be an interesting tool to control the obesity-related chronic low-grade inflammation.

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’effet de la formation d’eau courante sur les paramètres immunitaires et endocriniens du sang périphérique chez les femmes en surpoids obèses.

Onze femmes en surpoids obèses sédentaires (âge 48,81±12,87 années ; indice de masse corporelle 34,56±4,08kg/m²) ont participé de 12 semaines de formation en cours d’exécution de l’eau dans la piscine chauffée (70minutes/session ; 3×/semaine). En outre, neuf femmes appariés aux l’âge et l’indice de masse corporelle ont été recrutés pour groupe témoin sédentaire (âge 49,9±10,5ans ; indice de masse corporelle 33,05±3,45kg/m²). Les niveaux de l’interleukine-6 (IL-6), l’interleukine-10 (IL-10), interleukine-17a (IL-17 a), l’interféron-gamma (IFN-γ), facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α), cortisol salivaire et la fréquence périphérique de CD3+CD4+ et CD3+ cellules T CD8+ ont été évaluées avant et au bout de 12 semaines chez des personnes exercées et au bout de 12 semaines chez les sujets témoins. En outre, les mesures anthropométriques (masse corporelle, pourcentage de graisse corporelle et circonférences du tronc) et la capacité fonctionnelle (VO₂ Peak et le temps de l’épuisement) ont également été évalués.

Après 12 semaines de formation d’exercice, l’adiponectine sérique (p=0,030), IL-10 (p=0,01) et le TNF-α (p=0,004), et les lymphocytes T CD8+ (p=0,03) ont augmenté de manière significative, alors que le cortisol salivaire réduit (p=0,003) chez les femmes exercées. Après 12 semaines de formation, les individus avaient exercé des niveaux de TNF-α plus élevés (p=0,02), CD4+ (p=0,03) et CD8+ (p=0,04) des lymphocytes T que le groupe témoin. En outre, les femmes exercées réduit la circonférence de la taille (p=0,030) et d’améliorer le temps de l’épuisement (p=0,003).

En conclusion, l’eau courante profonde était capable de moduler les paramètres immunitaires endocriniens en l’absence d’améliorations significatives dans la composition corporelle ou de la consommation d’oxygène. Cette formation pourrait être un outil intéressant pour contrôler l’inflammation de bas grade chronique liée à l’obésité.