La radiothérapie hypofractionnée avec escalade de dose dans les cancers de la prostate, un nouveau standard ? Évaluation de la toxicité aiguë au sein d’une institution - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
La radiothérapie hypofractionnée a montré son équivalence en termes d’efficacité dans plusieurs essais randomisés avec des profils de toxicité différents. Elle n’est pas encore un standard en France.
L’objectif de l’étude est d’évaluer la tolérance en cours de radiothérapie et à 4–6 mois sur une série de patients traités pour un adénocarcinome prostatique en radiothérapie modérément hypofractionnée avec escalade de dose.
Méthodes |
Au total, 212 patients ont été traités consécutivement entre février 2016 et mars 2018. La dose délivrée était de 75gy en 30 fractions au niveau de la prostate et des vs proximales (eqd2=82,5 à 85,7gy en fractions de 2gy pour un α/β de 1,5 à 3). Cent quatre-vingt-quinze patients (92 %) ont reçu une irradiation ganglionnaire pelvienne (46gy en 23 fractions). La technique d’irradiation a été une rcmi rotationnelle (Rapidarc®) guidée par l’image après implantation de 3 grains d’or intraprostatiques. Les toxicités urinaires et digestives ont été recueillies en cours de radiothérapie et à 4–6 mois. Des facteurs prédictifs de toxicité ont été recherchés.
Résultats |
Les caractéristiques des patients étaient : âge médian=71 ans [46–86], psa initial médian=9,46ng/mL [1,97–652], stade t1, t2, t3, t4 : 32 %, 23 %, 43 % et 2 %. Stade n1 et m1 : 19 et 1 patients. Score de Gleason 6, 7 (3+4), 7 (4+3) et ≥8 dans 19 %, 44 %, 22 % et 15 % des cas. Les toxicités urinaires et digestives de grade 1 ont été de 50 % et 61 %, celles de grade 2 de 44 % et 2 %. Avec un recul de 4–6 mois après la fin de la radiothérapie, les toxicités urinaires et digestives de grade 1 ont été de 52 % et 23 %, de grade 2 de 15 % et 0 %. Une toxicité urinaire grade 3 (<1 %) a été observée. Aucune corrélation n’a été retrouvée entre la survenue de ces toxicités et les différents paramètres analysés (Fig. 1, Fig. 2, Fig. 3).
Conclusion |
La radiothérapie prostatique modérément hypofractionnée avec escalade de dose est bien tolérée. Elle permet de réduire sensiblement le temps de traitement. Ces données encourageantes doivent être confirmées sur le long terme.
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Vol 28 - N° 13
P. 698-699 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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