Connaissances, attitudes et pratiques du personnel de laboratoire vis-à-vis du risque biologique - 27/09/20
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Résumé |
Introduction |
Le risque infectieux professionnel en milieu de soins est potentiellement omniprésent mais souvent négligé en raison qu’il soit lié à des micro-organismes invisibles.
Objectif |
L’objectif de l’enquête était d’étudier les connaissances, attitudes et pratiques des professionnels de laboratoire sur le risque biologique en milieu de soins afin d’en déduire les actions à mettre en œuvre pour améliorer leur sécurité.
Méthodologie |
Il s’agit d’une enquête transversale de type CAP (Connaissances, Attitudes et Pratiques) effectuée auprès du personnel (164 sujets) exerçant aux différents laboratoires des deux hôpitaux de Sfax à l’aide d’n questionnaire pré-établi.
Résultats |
Notre population était à prédominance féminine (75 %) avec un âge moyen de 39,1±11,9 ans et une ancienneté moyenne au poste du travail de 15,2±10,6 ans. La majorité était représentée par les techniciens supérieurs (45 %), suivi par les médecins (35 %), les infirmiers (15 %) et les ouvriers (5 %). Seulement 45 % de notre population affirmait avoir eu une formation sur les règles de bonnes pratiques de laboratoire. La moitié du personnel n’utilisait pas de gants lors de l’exécution des tâches et 70 % le portaient en cas de pathologie cutanée. Le lavage des mains était pratiqué lors de tout changement d’activité dans la moitié des cas. Environ 45 % des sujets recapuchonnaient les aiguilles usagées et 35 % pratiquaient le pipetage à la bouche. Concernant les accidents d’exposition au sang, 35 % en étaient victimes et la moitié ne déclarait pas l’accident du travail. Seulement la moitié avait un calendrier vaccinal bien mis à jour et 75 % n’ont pas vérifié leurs taux d’anticorps antiHbS. Le code couleur dans l’élimination des déchets était respecté dans la moitié des cas. Selon le personnel, le débouchage des tubes était la circonstance la plus à risque de contamination infectieuse (35 %).
Conclusion |
Malgré leur intérêt justifié et leur contribution à l’amélioration de la qualité des soins, les règles de bonnes pratiques restent souvent mal connues et mal respectées dans les laboratoires hospitaliers. De ce fait, un effort de formation et d’information des travailleurs s’impose dans ce domaine souvent négligé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Risque biologique, Personnel, Laboratoire
Plan
Vol 81 - N° 5
P. 478-479 - octobre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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