Dermatologie du prématuré - 07/11/23
Résumé |
La peau mature est une barrière efficace contre les traumatismes et les infections mais, chez l'enfant prématuré, son développement est incomplet et son adaptation postnatale est perturbée, la rendant très perméable, fragile et source d'infections. Les enfants nés avant 34 semaines d'aménorrhée (SA) mais surtout 30 SA sont à risque de déshydratation, d'hypothermie, de toxicité systémique des topiques, d'infection, et à haut risque de lésions traumatiques, rendant la barrière cutanée encore moins efficace et source de douleur et d'inconfort. Les lésions cutanées sont fréquentes dans les unités de soins intensifs de néonatologie mais il est possible de les prévenir et d'en limiter l'étendue par une formation adéquate des équipes soignantes sur les particularités de la peau des prématurés afin d'administrer des soins spécifiques qui doivent être protocolisés et adaptés aux nouvelles connaissances. Des mesures doivent être prises dès les premières minutes de vie pour éviter des conséquences à court, long et moyen termes, et préserver les capacités sensorielles de l'enfant. L'observation de l'état cutané doit être systématique et renseignée sur les feuilles de surveillance au même titre que les paramètres vitaux. Les soins d'hygiène des nouveau-nés prématurés doivent être adaptés à l'immaturité de leur peau. Les parents doivent être éduqués aux soins quotidiens de leur enfant et être alertés des effets nocifs potentiels des produits d'hygiène corporelle dans les semaines qui suivent le retour à domicile car la peau garde une certaine immaturité dont il faut tenir compte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Nouveau-né, Prématuré, Barrière cutanée, Traumatisme cutané, Soins de la peau, Bain, Émollients, Dermite du siège
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