Régulation neuronale du bas appareil urinaire : étude en IRM fonctionnelle de l’activité de la moelle épinière - 01/11/25
Résumé |
Introduction |
La régulation des fonctions du bas appareil urinaire implique des interactions neuronales complexes entre le cerveau et la moelle épinière. Alors que les études d’IRM fonctionnelle (IRMf) ont fait progresser notre compréhension du réseau cerveau-vessie, cette région reste sous-explorée. Cette étude visait à développer et à valider un protocole d’IRMf pour évaluer l’activité de la moelle épinière chez l’homme.
Méthodes |
Nous avons inclus vingt sujets sains. Les participants ont consommé de l’eau pour un remplissage naturel de la vessie. Les acquisitions anatomiques 3T ont été suivies par des séquences IRMf à l’état de repos et à la tâche dans des états de vessie vide et pleine. Une stimulation impliquait une percussion suprapubienne avec un dispositif compatible IRM conçu pour simuler le réflexe bulbocaverneux (sBCR). La stimulation a suivi un plan en blocs avec quatre cycles de 40 secondes de percussion alternant avec 40 secondes de repos. Les données ont été prétraitées et analysées à l’aide de FSL et de Spinal Cord Toolbox puis modélisées selon un plan en blocs (percussion>repos), avec une analyse second niveau. Les images statistiques ont été seuillées à Z>5, avec une signification de groupe corrigée de P=0,005.
Résultats |
Une activation significative a été observée dans les régions de la moelle épinière pendant la stimulation sBCR à la fois vessie vide et vessie pleine, en particulier autour de la corne ventrale (approximativement le noyau d’Onuf) jusqu’à la région intermédiolatérale (approximativement le noyau parasympathique sacré). Bien que l’activation semble plus forte lorsque la vessie est pleine, la différence n’est pas statistiquement significative. En raison des limites du prétraitement, seules les imageries anatomiques pondérées en T2 ont pu être analysées. En outre, cinq de ces dix participants ont été exclus en raison d’artefacts et de pertes de signal au niveau de la moelle épinière. Ces difficultés mettent en évidence la courbe d’apprentissage abrupte rencontrée dans les évaluations IRMf de la moelle épinière.
Conclusion |
Nous avons développé et mis en œuvre un protocole d’IRMf pour évaluer l’activité de la moelle épinière associée à la fonction du bas appareil urinaire. Malgré les défis, notre protocole démontre la faisabilité et jette les bases de futures études visant à affiner les stratégies de neuromodulation (Figure 1).
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Vol 35 - N° 7S
P. S122 - novembre 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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