Paralysies oculomotrices - 06/08/08
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Résumé |
Les paralysies oculomotrices (POM) sont fréquentes, le plus souvent acquises, responsables de diplopie et d'attitudes compensatrices de la tête. Elles sont liées à l'atteinte d'un ou de plusieurs nerfs oculomoteurs : le nerf moteur oculaire (III), le nerf trochléaire (IV), le nerf abducens (VI). Selon la topographie, on distingue les atteintes nucléaires (tronc cérébral), fasciculaires (entre noyau et émergence du tronc cérébral), tronculaires (nerf). Les atteintes de la jonction neuromusculaire et les myopathies sont des diagnostics différentiels. Une atteinte du nerf moteur oculaire douloureuse et/ou avec mydriase et/ou chez un sujet jeune doit faire éliminer une fissuration anévrismale en urgence. L'atteinte isolée du nerf abducens, la plus fréquente, n'a pas de valeur localisatrice. Une fois le diagnostic topographique et étiologique établi, le traitement consiste à empêcher la diplopie par une occlusion de l'oeil paralysé ou alternante, ou par des prismes, voire, dans certains cas, par l'injection de toxine botulique. En cas de diplopie stable et persistante après plus de 6 mois, un traitement chirurgical peut le plus souvent être proposé au patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Paralysie oculomotrice, Diplopie, Nerf moteur oculaire, Nerf trochléaire, Nerf abducens, Skew-déviation, Ophtalmoplégie internucléaire
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