Prothèses valvulaires cardiaques - 01/01/97
Hôpital Broussais, chirurgie cardiovasculaire, 96, rue Didot, 75674 Paris cedex 14 France
Résumé |
Des progrès importants ont été réalisés dans le domaine de la chirurgie de remplacement valvulaire depuis les 30 dernières années.
En l'absence de substitut valvulaire idéal, plusieurs familles de prothèses valvulaires, réparties en deux groupes mécanique et biologique, sont actuellement disponibles. Les prothèses mécaniques présentent une durabilité et des performances hémodynamiques excellentes mais elles nécessitent un traitement anticoagulant à vie. Cependant, en position aortique, une diminution de l'intensité du traitement anticoagulant, avec un risque thromboembolique acceptable, est admise par la communauté médicale.
Quant aux substituts valvulaires biologiques, la bioprothèse péricardique de Carpentier Edwards s'impose comme la valve de référence devant être implantée chez le sujet âgé. L'implantation récente des valves porcines sans monture (stentless) entraîne une amélioration incontestable des performances hémodynamiques chez les patients ayant un anneau aortique de petit diamètre. L'homogreffe aortique et l'intervention de Ross permettent des remplacements valvulaires aortiques chez le jeune en évitant les inconvénients des valves mécaniques (traitement anticoagulant à vie) et des bioprothèses (durabilité limitée par une détérioration structurelle précoce). Enfin ces substituts présentent un intérêt majeur dans le contexte de l'endocardite aortique active nécessitant une intervention chirurgicale.
En 1997, il n'existe pas d'indication formelle pour chaque famille de prothèse valvulaire cardiaque, néanmoins elle est principalement guidée par l'âge et le rythme cardiaque des patients.
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