Image dynamique - 01/01/90
Résumé |
Dès le début de l'utilisation médicale des rayons X, les médecins ont cherché à obtenir des images dynamiques. La découverte de la luminescence, provoquée par les rayons X au contact de certains sels cristallins, a permis le développement de la radioscopie. Ce fut pendant près de soixante ans le seul moyen d'observer des organes en mouvement, en plaçant le sujet entre la source de rayonnement et une plaque, recouverte de sel luminescent, l'écran. La luminosité de ces écrans était très faible et nécessitait une observation dans la pénombre, après une longue période d'accommodation de l'oeil à l'obscurité. Ce procédé, d'un très faible rendement, ne permettait à l'oeil humain de ne percevoir que le 1/10 000 des photons émis. Il était impossible de discerner de fins détails, et seules des structures suffisamment volumineuses et contrastées pouvaient être observées. En outre, cette radioscopie nécessitait des doses de rayonnement importantes, irradiant le patient comme l'observateur.
De tels inconvénients ont naturellement amené à rechercher :
- une augmentation de l'intensité lumineuse ;
- une amélioration de la définition (résolution spatiale) ;
- une réduction de l'irradiation.
Ces études ont abouti à la mise au point de l'amplificateur de luminance qui, couplé à une chaîne de télévision, a permis de réaliser la radioscopie télévisée, et a finalement entraîné la disparition de la radioscopie dite conventionnelle.
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