Introduction. – Le but de ce travail était d'étudier l'effet du changement de posture, lors d'une ascension, sur le choix de la fréquence de pédalage préférée.

Synthèses des faits. – Dix cyclistes entraînés ont réalisé deux sessions de pédalage de trois minutes à 80 % de la puissance maximale aérobie sur un tapis roulant incliné à 4 % en utilisant dans un ordre aléatoire deux postures de pédalage différentes (assis et en « danseuse »). Pour chacune d'elles, chaque sujet disposait d'une minute pour adapter son braquet et choisir sa fréquence de pédalage préférée. La fréquence de pédalage préférée était significativement (p<0,05) plus faible en « danseuse » (73±7 tours/min) que lorsque les sujets pédalaient assis (80±9 tours/min).

Conclusion. – Nous pouvons supposer que les cyclistes choisissent une fréquence de pédalage plus faible en « danseuse » pour appliquer une force plus importante sur la pédale et pour diminuer le nombre d'oscillations latérales du vélo et de déplacements verticaux du bassin, qui sont coûteux en énergie.

Purpose. – The aim of this work was to study the effect of the posture on the preferred pedalling frequency during uphill cycling.

Methods and results. – Ten trained cyclists performed two pedalling trials of three minutes at 80% of maximal aerobic power on a treadmill with a slope of 4%. Two postures (seated and standing pedalling) were studied in a randomized order. During the first minute of each trial, the subjects had to choose their preferred pedalling frequency with adjusting their gear and then kept this rate until the end of the trial. The preferred pedalling frequency was significantly (P<0.05) lower in standing (73±7 rpm) than in seated pedalling (80±9 rpm).

Conclusion. – We suppose that cyclists choose a lower pedalling frequency during standing pedalling in order to generate greater peak pedal force and to decrease the number of lateral sways of bicycle and vertical elevations of pelvis, which increase energy cost.