Appareil visuel et aviation - 01/01/96
Centre principal d'expertises médicales du personnel navigant de l'Aéronautique, 101, avenue Henri-Barbusse, 92141 Clamart France
Résumé |
Malgré les aides technologiques et les automatisations, l'information visuelle représente toujours 83 % des afférences sensorielles nécessaires à la direction d'un aéronef et à la sécurité aérienne.
Néanmoins selon la spécificité de l'exercice aérien les paramètres visuels n'auront pas la même importance. En effet l'usage de l'avion est multiple. Pour les uns il s'agit d'une profession avec réglementation médicale comme pour le personnel navigant technique et commercial de l'aviation civile, comme pour les pilotes militaires d'avions d'armes ou d'hélicoptères de combat. Pour d'autres, le fait aérien sera abordé comme élément de détente ou de sport utilisant les petits monomoteurs, le planeur, l'ultraléger motorisé. Et pour un nombre de plus en plus important, il s'agit d'un moyen de transport, certes facile et rapide, mais avec certaines exigences (fig 1).
Dans la sélection et la surveillance médicale des navigants, l'ophtalmologiste garde un rôle essentiel d'autant que les interventions microchirurgicales actuelles peuvent procurer une fausse normalité sensorielle. Par ailleurs, l'évacuation des blessés oculaires ou le comportement de certaines pathologies en altitude sont régis par quelques règles fondamentales.
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